ASEFT : Le Club des supporters de Coupe Davis/Fed Cup - En Allemagne pour sauver sa place

L'équipe de France de Fed Cup se rendra en Allemagne, les 24 et 25 avril, pour y disputer les barrages du groupe mondial. Jamais la France n'a connu la relégation à l'échelon inférieur. Mais la mission qui attend les filles de Nicolas Escudé (lire aussi son interview) ne s'annonce pas simple...

Le risque était grand à l'heure du tirage au sort. Non tête de série, la France pouvait s'attendre à un déplacement très périlleux, en Serbie par exemple, pour affronter Jelena Jankovic et Ana Ivanovic en barrages.

Ce sera finalement l'Allemagne, mais est-ce vraiment un meilleur tirage ? Sabine Lisicki, 25e mondiale, est le chef de file du tennis féminin germanique, qui ne s'est jamais vraiment remis de la retraite de Steffi Graf, mais qui n'a jamais vraiment sombré non plus.

Andrea Petkovic (49e) figure elle aussi dans le Top 50. Il y a aussi Ana Lena Groenefeld, 66e le 8 février, qui fut 14e mondiale en 2006.

En 2004, à Amiens, la France avait nettement dominé l'Allemagne (5/0) lors de la dernière confrontation entre les deux nations. Amélie Mauresmo avait remporté ses deux points de simple. Il faudra faire sans elle, mais les "Bleues" de Nicolas Escudé semblent avoir les moyens de rester dans l'élite. Une fois de plus.

Lisez la réaction de Nicolas Escudé

- L’équipe de France a hérité de l’Allemagne en match de barrages. Que vous inspire ce tirage au sort ?
- Sur les quatre équipes possibles, c’est la meilleure chose qu’on pouvait espérer. Avec la Serbie, l’Ukraine et la Belgique, cela aurait pu être bien plus compliqué. Sur le papier, l’Allemagne est l’équipe la moins forte, on va donc dire qu’on s’en sort bien. Mais ce sera difficile.

- Connaissez-vous les joueuses allemandes susceptibles de jouer, telles Lisicki, Petkovic ou encore Groenefeld ?
- Ce sont de très bonnes joueuses. Elles ont perdu en République tchèque, 3-2 au premier tour, ce qui montre bien que ça ne va pas être simple. Quand je dis qu’on s’en sort bien, c’est uniquement par rapport aux trois autres équipes qu’on était susceptibles d’affronter. Car les joueuses allemandes restent des joueuses dangereuses, et d’autant plus sur une rencontre de Fed Cup.

- Lors des quatre dernières éditions de l’épreuve, l’équipe de France a déjà dû disputer les barrages à trois reprises et s’en est toujours sortie. Cela peut-il jouer en votre faveur ?
- C’est dommage de devoir jouer chaque année de tels matches, à fort enjeu et avec une tension énorme. C’est comme une élimination directe puisque si on perd, on descend dans le groupe inférieur. Mais oui, forcément, le fait d’avoir eu à jouer des matches de barrages ces dernières années nous apporte un peu plus d’expérience quant à la façon de gérer ces rencontres là.

- Pour conclure, avec le recul, quel bilan faites-vous de cette défaite au premier tour face aux Etats-Unis ?
- En terme de résultat, il n’est pas bon. Perdre 3-0 d’entrée de jeu, sans même un set remporté sur ces premiers matches… mais ce que j’ai pu voir de Pauline Parmentier sur le terrain est plus qu’encourageant. Et Julie Coin, qui débarquait à 2-0 pour une première sélection et un premier match dans cette épreuve, s’est aussi très bien comportée. Enfin, Alizé fait un très bon début de premier set et elle ira un jour au bout. Pourtant, ce qui importe le plus sur une rencontre comme ça, c’est la victoire et là, il n’y en a pas eu au bout…

Source : www.fft.fr