Accueil  Blog  Nouvelles  FAQ  Livre d'or  Forum

Début Précédent Fra/Arg : L'entretien de Guy sur la composition de l'équipe de France (7/9/2010 à 18h30) Suivant Fin

Rubrique : Coupe Davis - par Alex

« Guy, quels joueurs avez-vous retenus pour affronter l’Argentine ?
- J’ai retenu Richard Gasquet, Michaël Llodra, Gaël Monfils, Gilles Simon et Arnaud Clément comme cinquième joueur - remplaçant.

- Julien Benneteau et Jo-Wilfried Tsonga ne sont pas « aptes » pour cette rencontre ?
- Julien Benneteau est en effet « out » pour au moins quatre à six semaines. Quant à Jo-Wilfried Tsonga, il recommence à jouer seulement maintenant, tout doucement, donc cela fait trop juste pour cette rencontre.

- Vous avez appelé Arnaud Clément en tant que cinquième joueur. Pour quelles raisons ?
- Il fait partie des garçons qui ont de l’expérience. Il a également bien joué à l’US Open. C’est un joueur dont je peux avoir besoin pour disputer un double important. Je n’ai pas encore arrêté mes choix concernant les joueurs de simple et les joueurs de double. Mais je sais qu’Arnaud est un très bon élément qui peut rendre de gros services.

- En dépit des blessures, les résultats d’ensemble des joueurs français à l’US Open ont dû vous rassurer ?
- Oui, bien sûr. Le fait de voir Gaël bien jouer, de revoir Richard de nouveau proche de son meilleur niveau, Arnaud et Gilles qui jouent de mieux en mieux, ce sont des points très positifs. Sans oublier tous les autres.

- Michaël Llodra a véritablement changé de dimension ces derniers mois. On a l’impression qu’il a gagné en confiance, qu’il a pris beaucoup de volume. Est-ce un véritable atout pour l’équipe ?
- Bien sûr que c’est un vrai atout ! On va avoir besoin de lui. Il peut apporter beaucoup à l’équipe.

- Comment expliquez-vous son évolution ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi à trente ans ?
- Parce qu’il est un peu plus sûr de lui, il a peut-être été aussi un peu plus rigoureux dans son approche. J’espère que tout ça va payer sur le terrain. Je pense qu’il aurait pu aller plus loin à Flushing Meadows s’il n’avait pas connu ses petits soucis.

- Que pensez-vous de Gaël Monfils et de son match face à Richard Gasquet à l’US Open ?
- C’est un match qui n’était pas simple pour les deux et c’est Gaël qui a joué le mieux les points importants. Cela s'est joué à pas grand-chose. Contrairement à souvent, c’était un bon match franco-français. Gaël méritait sa victoire. Maintenant, face à Djokovic en quart de finale, c’est un beau challenge. J’espère qu’il se qualifiera pour les demi-finales et qu’il arrivera en retard pour notre stage !

- Gilles Simon vient tout juste d’être papa. Sera-t-il totalement « disponible » pour la rencontre ?
- Oui, j’espère ! C’est une très bonne nouvelle, ce ne sont que des choses merveilleuses.

- Julien Benneteau étant absent, vous allez devoir revoir votre équipe de double. Avez-vous déjà une formation en tête ?
- Non, pas encore. On va en parler entre nous. Je vais mettre en place des séances d’entraînement spécifiques afin de déterminer l’équipe qui me donnera le plus de garanties, qui me rassurera le plus.

« Les joueurs ont gagné en expérience, en maturité, sont plus complets aujourd’hui et apportent sur les rencontres beaucoup plus de fiabilité qu’il y a deux ans »

- Avez-vous déjà déterminé la surface sur laquelle vous allez évoluer ?
- Oui, c’est la même qu’à Clermont-Ferrand. Quand on gagne 5-0 sur une surface, on ne peut pas dire que celle-ci ne convient pas ! On va donc reprendre la même.

- A l’instar de l’équipe de France, l’Argentine n’est pas épargnée par les blessures : Del Potro est toujours absent ; Monaco vient tout juste de reprendre lors de la tournée américaine après une longue absence ; Schwank et Nalbandian se sont fait peur à l’US Open…
- Nalbandian sera leur chef de file. Schwank et Zeballos sont en quart de finale à l’US Open en double, je pense donc que ce sera leur équipe de double. Maintenant, je ne sais pas qui sera leur deuxième joueur de simple. Ce sera peut-être Monaco, mais c’est difficile à dire aujourd’hui.

- Comment voyez-vous cette rencontre ?
- Difficile, un peu comme contre l’Espagne, même si sur le papier les Argentins sont un peu moins forts. Nalbandian sera favori, mais en cas de passage à vide, on pourra le surprendre. Il n’est pas imbattable. En double, Schwank, alors associé à Chela, avait battu « Mika » (Llodra) et « Bennet’ » (Julien Benneteau) sur gazon à Wimbledon. J’espère qu’on sera capable de remporter ce point du double et pourquoi pas les deux autres simples.
 
- En début de tournée américaine, le niveau de jeu de Nalbandian était très impressionnant. Il semble un peu moins bien aujourd’hui. Est-ce aussi votre avis ?
- Il a un peu mal à la cheville. Et j’ai l’impression que lors de son dernier match contre Fernando Verdasco (NDLR : en huitièmes de finale à l’US Open), il n’a pas vraiment joué. Il a un peu laissé filer. Etait-ce pour s’économiser pour la demi-finale de Coupe Davis ou parce qu’il n’était pas bien physiquement ? Je ne sais pas.

- Niveau forme, comment trouvez-vous vos propres joueurs ?
- Je les trouve bien, ils sont pas mal en ce moment. Après, j’espère que la magie de Lyon va opérer !

- Lyon justement, c’est plutôt un bon souvenir pour vous…
- Oui, c’est un très bon souvenir. Maintenant, je ne pense pas à ça. Ce sera sans doute pour le public un moment exceptionnel, parce que l’équipe de France n’était pas revenue à Lyon depuis la victoire de 1991. J’espère qu’on sera capable de profiter de tout ce que le public nous apportera.

- L’équipe de France va disputer sa première demi-finale depuis 2004. Quand on est aussi près de la finale, y pense-t-on déjà ou s’interdit-on d’y penser ?
- Quand on a joué contre l’Espagne en quart, c’était comme si c’était déjà une finale. Toutes les rencontres de Coupe Davis, d’une manière générale, sont des finales avant la lettre. On a battu l’Espagne qui était tenante du titre. Maintenant, on sait aussi que tout peut se produire sur une rencontre et on est très vigilants, parce qu’on est conscients qu’on peut passer à la casserole. On a battu l’Espagne, on peut battre l’Argentine, et c’est la succession de victoires qui permet de remporter le Saladier. Les joueurs ont gagné en expérience, en maturité, sont plus complets aujourd’hui et apportent sur les rencontres beaucoup plus de fiabilité qu’il y a deux ans. Tous affichent un remarquable état d’esprit et une formidable envie de bien faire.

- N’est-ce pas une rencontre piège, après votre très belle victoire face à l’Espagne ?
- On sait qu’on peut perdre contre des équipes moins fortes. On a d’ailleurs failli perdre contre les Pays-Bas l’an passé. Tous les matches sont difficiles.

- Quand avez-vous prévu de vous retrouver ?
- Comme à chaque fois, on va se retrouver samedi matin à Paris, et on partira à Lyon dimanche soir. »

Source : www.fft.fr
-------------------------
Wilou
Webmaster


Date de création : 07/09/2010 18:41
Page lue 156 fois
Haut

Valid HTML 5.0 freeguppy.org © 2004-2015 En savoir plus ... Valid CSS 3

Document généré en 0.06 seconde